7 ans ...

Ma chérie,

7 ans ; 7 douloureuses années que tu es partie.

Ce soir, c'est dur. Je pleure, je pleure. Tout me revient, en flash, devant mes yeux : ton combat hors du commun face à la maladie, la petite main de ton bébé dans la tienne juste avant que tu entres au bloc pour la greffe, tes yeux brillants juste à ce moment d'espoir, ton courage, tes rires communicatifs, tes sourires malgré la maladie, les journées d'hôpital, la réanimation ... et ce matin là, 7 février 2006 à jamais gravé au fer rouge en moi ... l'impensable nouvelle ...

J'ai devant les yeux l'image de ma fille en souffrance ; et ça c'est une douleur que je ne peux même pas décrire tellement cela fait mal au plus profond de mon coeur ; c'est inhumain.

Je suis et resterai toujours traumatisée par ce vécu.

Ton absence, c'est une torture au quotidien. Plus rien n'est pareil en moi. Je n'accepterai jamais ton départ. C'est tellement douloureux ; souvent je me pose la question "Pourquoi" et "comment surmonter l'absence ?".

Je t'aime tant et tu me manques si cruellement. J'aimerais ... non je VEUX te toucher, te voir ; c'est à en "crever" de tant souffrir atrocement ... je ne peux m'empêcher ce soir de pleurer sans cesse CAR JE T'AIME et TU ME MANQUES TROP.

J'espère seulement que dans ton au-delà, tu es bien, loin de la maladie, des traitements, des hôpitaux, de la douleur. Je sais que tu veilles sur ton cher petit Alexandre.

A chaque fois qu'il vient à St Brévin, je lui parle de toi. Il veut toujours voir les photos de sa maman. Il me pose des questions sur toi et je m'empresse de lui répondre. Toujours je lui parlerai beaucoup de TOI ; de ton courage. Il m'émeut beaucoup quand il me dit que tu es belle.

Ce soir mon coeur saigne abondamment ; c'est normal ... je sais qu'il en sera ainsi jusqu'à mon dernier souffle ... j'aimerais tellement que tu sois là, avec nous, sur cette terre ... Pourquoi ?

Je ne t'ai pas assez dit que je t'aimais ; je le regrette à présent.

Je t'aime du plus profond de moi ; dans mon coeur de maman. Tu me manqueras atrocement tout le temps. Car perdre son enfant chéri, c'est être condamné à survivre ; à continuer notre route cahin-caha, avec des moments de douleur intense, des hauts puis des bas ... à faire bien souvent semblant d'être "bien" mais dans le fond de soi, on n'est JAMAIS réellement bien. Il manque notre enfant.

Tu es là, Magali, toujours, à chaque seconde, dans mon coeur, dans mon esprit. Je t'aime tant.

A très bientôt ma Magali d'Amour.

Ta maman qui t'aime du fond du coeur. 

Commentaires (3)

1. maman 07/02/2013

Je suis au bureau mais je n'arrive à rien aujourd'hui ... je pense tellement à toi. Je ne peux m'empêcher d'éclater en pleurs. C'est trop dur. Ta photo est là devant moi ; tu es si jolie. Tu me manques infiniment aujourd'hui. Tu me manqueras chaque jour de ma vie. Je t'aime, je t'aime d'un amour profond de maman. Ma Magali. Et quand je pense à toutes ces choses qu'on aurait pu faire ensemble maintenant que tu étais devenue à ton tour maman, je ressens encore plus un vide immense. Un manque indescriptible. Ta maman qui pense vraiment à toi.

2. L.D 31/08/2013

J'ai perdu ma fille injustement assassinée il y a 19 ans. Elle n'avait que 5 mois. Même après tout ce temps et malgré 4 magnifiques enfants que j'ai eu après, je pense souvent au jour où nous serons enfin réunis. Je partage votre douleur et vous souhaite tout le courage possible.

3. jacotte 27/09/2013

Bonjour je suis dans la peine aussi d'avoir perdu mon fils je voulait vous dire qu'il n'y a rien de plus douloureux que la perte de son enfant nous sommes condannés au chagrin à perpétuité
Il faut passer par la pour savoir ce que c'est il n'y a aucun médicament pour le chagrin
La vie est injuste
courage Madame

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