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Poèmes et adages : envoyez moi vos préférés ...

Rien qu'un petit mot

Rien qu'un petit mot pour te dire que l'on ne t'oublierai pas, que l'on se souvient toujours de tes cheveux blonds, de tes yeux bleus, de ton sourire radieux.

Rien qu'un petit mot pour te demander de nous aider à surmonter les rudes épreuves d'ici-bas.

Pour te supplier de nous envoyer, du plus profond de ta victoire, ce petit morceau de bonheur, qui s'est perdu dans le labyrinthe de la haine.

Rien qu'un petit mot pour t'implorer d'effacer les fissures, les injures, les obstacles, les incompréhensions.

Pour ta rappeler que l'on compte sur toi, que l'on a besoin de ta force, enfin, rien qu'un petit mot pour t'affirmer que l'on t'aime d'un amour si puissant que le plus grand palais, que le plus pur rubis, n'est, en comparaison, qu'éphémère beauté.

                                                                                                                                              

Hélas, Laissez les pleurs couler de ma paupièce,

Puisque vous avez fait les hommes pour cela !

Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre

Et dire à mon enfant 'sens-tu que je suis là ?'

(Victor Hugo - 4 septembre 1847)

 

Les yeux (Sully Prud'homme)

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.

Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.

Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;

Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.

Les mots exacts pour le dire (Rita Moran)

Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux
   là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.

Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
À moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.

Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie, ne me dites pas
   « Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années »,
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu
   n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez
   de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.

Paroles et Musique: Francis Cabrel   1979  "Les chemins de traverse"
 

Elle disait "j'ai déjà trop marché,

Mon cœur est déjà trop lourd de secrets,

Trop lourd de peines"

Elle disait "je ne continue plus,

Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu.

C'est plus la peine"

Elle disait que vivre était cruel

Elle ne croyait plus au soleil

Ni aux silences des églises

Même mes sourires lui faisaient peur

C'était l'hiver dans le fond de son cœur

Elle disait que vivre était cruel

Elle ne croyait plus au soleil

Ni aux silences des églises

Même mes sourires lui faisaient peur

C'était l'hiver dans le fond de son cœur

Le vent n'a jamais été plus froid

La pluie plus violente que ce soir-là

Le soir de ses vingt ans

Le soir où elle a éteint le feu

Derrière la façade de ses yeux

Dans un éclair blanc

Elle a sûrement rejoint le ciel

Elle brille à côté du soleil

Comme les nouvelles églises

Mais si depuis ce soir-là je pleure

C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur

Elle a sûrement rejoint le ciel

Elle brille à côté du soleil

Comme les nouvelles églises

Mais si depuis ce soir-là je pleure

C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur

 Ta maman qui t'aime immensément

Commentaires (5)

1. Patricia 06/07/2006

Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t'en loin, va t'en sereine
Qu'ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l'éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d'univers

Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu'enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l'autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d'enfant

Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t'envoler

Vole, vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière

2. Christophe M. 06/07/2006

La mort n'est rien
Texte lu lors de la cérémonie.

Le fil n'est pas coupé.
La mort n'est rien.
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
n'employez pas de ton différent.
Ne prenez pas un ton solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
priez, souriez, pensez à moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été
sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié
elle est ce qu'elle a toujours été.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends, je ne suis pas loin :
juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez tout est bien.

3. sophie 26/07/2006

Le texte de Christophe M. est le même qui fût exposé de la chambre funèbre de mon grand père, et je trouve qu'il représente ce que nous devrions nous dire, ce que nous devrions ressentir, malheureusement il est plus facile de le lire sur un morceau de papier que de le faire naître de sa mémoire. Vous tous qui, par maladie, par fin de vie ou par dépit, partez, soyez heureux et reposez en paix

4. sylvie 20/09/2006

Nous ne serons séparés que pour quelques temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur
Je ne suis pas loin
Si vous avez besoin appelez moi et je viendrai
Méme si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher
Je serai là
Et si vous écoutez votre coeur vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai
Quand il sera temps pour vous de partir
Je serai là
Je ne suis pas là
Je ne dors pas
Je suis les mille vents qui soufflent
Je suis le scintillement des cristaux de neige
Je suis la lumiére qui traverse les champs de blé
Je suis la douce pluie d'automne
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit

5. sylvie 14/05/2007

ce soir j'ai envi de t'écrire un poéme
Magali je suis si triste de ton absence tu voulais tellement vivre et ton corps t'en as empéchée Mais les anges ne meurent pas ils s'envolent vers un monde plus lumineux plus juste depuis toute petite tu te bas contre ta maladie mais elle as été plus forte tu ne t'ai jamais plaint tu étais de tous les combats toujours préte a aider tu étais remplis de réves toi qui souffrais en silence toujours déterminée a allez plus loin au bout de tes réves et tu nous as laissée un ange ton fils Magali petite bonne femme avec des ailes aussi grande que ton coeur on ce reverra un jours L Ame ne meurt jamais

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