Parler de toi, c'est te faire exister, se taire serait t'oublier

"Parler de toi, c'est te faire exister, se taire serait t'oublier"...

JAMAIS JE ME TAIRAI ; JAMAIS JE NE POURRAI T'OUBLIER ... et plus le temps passe, plus le manque est profond.

Ce matin très très tôt, j'étais si mal ; ma nuit avait été agitée tellement je voulais t'avoir là, à mes côtés, sur cette terre que je me suis levée précipitamment et je suis partie courir, marcher, seule dans la nature .... tout le monde dormait ... Je te "cherchais" ; je voulais fuir cette souffrance. Hélas, elle est toujours là et sera je le sais, jusqu'à la fin de ma vie, là, profondément ancrée en moi. Je dois vivre avec mais c'est si difficile parfois ...

Je me souviens de tant de bons moments avec toi. Tu es mon enfant, ma chair. Je t'ai faite. Tu n'es plus là. Non, Non, je ne peux le croire encore...

Ma fille, reviens, je t'en supplie.

 

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Vendredi soir dernier, j'ai eu l'immense joie de voir ton fils ... Ton frère était là également. Mais il me manquait TOI ma chérie ... toute ma descendance...

Comme j'ai mal de ne pas te savoir là.

Alexandre comme à l'accoutumée m'avait pris le téléphone ... Il communique avec sa maman. Je suis sûre qu'il te voit, qu'il t'entend. Tu le guides ... Vous avez tellement communiqué tous les deux par le biais du téléphone lorsque tu étais en pneumologie et qu'il ne pouvait venir te voir, je suis certaine qu'il continue à dialoguer avec SA maman chérie. Ton fils était tellement TOUT pour toi. Cela me fend le coeur. Tu devrais être là, avec lui, parmi nous. Vendredi soir tu aurais dû être là. C'est trop injuste la vie. Mais Pourquoi ?

Comme ils sont beaux ton fils et ton frère :

Alexandre et Sébastien le 22 juin 2007

Commentaires (4)

1. sylvie 10/06/2007

Isabelle, Magali es l a presente auprés de toi elle te regarde te suis t'écoute une ame ne meure pas elle vie toujours en travers nous
Pense au bon moment passez avec Magali
Magali étais trés courageuse la on peu dire le mot COURAGEUSE tu c de quoi je parle car elle étais courageuse et elle ne serais pas contente aprés toi de te voir triste
Quand elle étais a l'hopital et que je l'apelais tous les 2 ou 3 jours elle me demandais toujours comment tu allais elle s'inquiétais plus des autres que d'elle Magali avait beaucoup de bontée en elle moi aussi elle me manque

2. Sylvie, ton amie de la Drôme 28/06/2007

J'ai si mal au coeur quand je te lis ma chère Isabelle, je crois me revoir, d'ailleurs, j'ai les larmes aux yeux en t'écrivant...Tu es en train de réaliser l'irréversible qui s'est produit, hélas...ton corps, ton esprit refuse d'y croire, comment peux-t-on admettre un malheur aussi terrible d'ailleurs ? JAMAIS, crois-moi, on ne l'admet, on ne l'accepte surtout. Certaines arrivent à trouver l'apaisement, la sérénité mais j'en doute, on est meurtrie à vie. Je pense, après toutes ces années, que nos enfants sont de l'autre côté du miroir, qu'ils nous voient, nous écoutent et essaient, le plus possible, de nous aider moralement. Aussi, continue à lui parler à Magali, à tout lui confier, elle t'écoute, j'en suis persuadée. Mon petit garçon est devenu mon confident mais cette absence physique, comme c'est dur....Tiens bon Isabelle, ne flanche pas pas, je sais que Magali veille sur toi, ton fils et Alexandre. Je t'embrasse de tout mon coeur ma très chère amie. Si je pouvais faire un miracle : refaire revenir ta fille et mon fils, je le ferais de suite...N'hésite pas à venir me parler (sur msn ou par mail, même au téléphone si tu peux), je serais toujours là pour toi et si je suis encore là, c'est grâce à des mamans qui m'ont aidé aussi et je ne l'oublie pas. A bientôt. De douces pensées affectueuses à ta très chère fille.

3. Christophe M. - ton oncle 06/09/2007

Magali,

Ce matin, tout comme ton fils Alexandre, notre fils Julian a fait sa première rentrée scolaire.

Nous pensons beaucoup à toi Magali.
Et quand on pense à toi, nous pensons évidement aussi à ceux qui te pleurent et que l'on aimerait pouvoir réconforter.
Je pense particulièrement à toi Isabelle.
A bientôt.

4. Nickie 23/07/2018

Juste pour dire que cette phrase “Parler de toi, c’est te faire exister, se taire serait t’oublier ” est très belle. Je l’ai lu ce matin sur une tombe à côté de ma Maman, je me suis arrêtée. Je l’ai lue, relue et je la pense très fort pour mes grands parents et parents disparus. Bien sûr, c’est dans l’ordre des choses si on peut dire, mais perdre un enfant est encore plus douloureux.
Vous ne me connaissez pas mais je comprends votre peine. Mais une mamie, c’est aussi très important pour un enfant. La mienne est partie il y a une trentaine d’années et j’y pense tous les jours, rien que pour tout ce qu’elle nous a transmis à nous, ses petits enfants. Soyez là pour Alexandre il a besoin de vous. Courage, très amicalement. Nickie

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