7 février 2022

Un nouveau 7 février sans ta présence physique ma petite fille et toujours la même douleur, le même manque en moi.

16 ans sans toi ici-bàs, 16 longues années sans te voir, sans te toucher, sans t'entendre, sans entendre ton rire si communicatif, et la douleur est intacte, le manque terrible.

Sans cesse je me pose les mêmes questions : pourquoi toi ? où es-tu ?

Que c'est difficile pour une maman de survivre à son enfant décédé ! Personne ne peut comprendre ce vide, ce manque atroce, ... à moins d'avoir connu cette même douleur si particulière.

Mon seul espoir c'est de te retrouver un jour dans cet au-delà si mystérieux à nos yeux aujourd'hui ; mon apaisement c'est de te savoir maintenant sans douleur.

Tout me revient ! Notamment la réanimation, tes confessions avant ta greffe, ça restera à jamais un traumatisme pour moi qu'aucun psy, aucun  médicament n'arriveraient à soigner. C'est une réalité, et je sais que jusqu'à la fin de ma vie je dois vivre avec cette douleur là.

Personne ne peut voir ce qui se passe à l'intérieur de moi ... on se lève le matin, on se couche le soir, on mange, on sourit, on parle, on fait quelques projets ... mais on survit seulement ... "on passe le temps". A l'intérieur il y a quelque chose de définitivement "déccroché" ...

Tu es toujours dans mon coeur, tu es ma douleur et tu es mon espoir. Tu es ma fille qui me manque tant et tant.

Toutes ces dates sont si emplies de ... "il y a ...." ; "je me souviens ....". C'est difficile à surmonter.

Je suis dévastée ; je pleure ; envie de rien, sinon d'être avec toi. Je t'aime tant ma petite Magali, tu me manques tant et tant.

Protège ton fils tant que tu peux ; il a tellement besoin de toi.

Les mots me viennent comme ça, pèle mèle ; envie de t'écrire, envie tellement de te voir, de te toucher, de t'entendre. Je ferme les yeux, et je te vois, si belle, si joyeuse avant tes soucis de santé et aussi je te vois, si digne, dans ta souffrance. Une belle leçon de courage pour nous. Aurais-je la même force que toi ? Tu ne te plaignais jamais. J'admirerai toujours ta force et ton courage.

Je t'aime à l'infini, toujours et encore, tu es ma fille, infinitement MA FILLE, MA MAGALI, MA LALIE d'amour de maman. Je pense réellement que je ne t'ai jamais assez dit que je t'aimais. Je le regrette. Aujourd'hui je veux rattraper ce retard, sans non dits que pourtant on devrait dire tant qu'on peut réellement.

Je t'aime, je t'aime. Sois heureuse mon ange, vole, vole, vole, Je suis là encore et toujours pour toi. Ma fille, MA FILLE.

Ta maman

 

 

 

 

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